Conclure dans le metaverse / Parlons de cybersexe

04/01/2022
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Le cybersexe est entièrement virtuel, c’est un moyen d’avoir un rapport sexuel en toute sécurité via internet sans contact physique en personne. L’anonymat est un composant clé pour s’envoyer en l’air dans le metaverse, ce qui permet une liberté sexuelle et d’explorer tes fantasmes les plus fous. La pandémie a fait que les possibilités liées au cybersexe se sont décuplées, comme on le voit par exemple avec le lancement de Planet Theta, la première application de rencontres en réalité virtuelle par FireFlare Games.

Le sexe virtuel attise ta curiosité mais tu ne sais pas vraiment ce que c’est ? Voici quelques activités qui sont incluses dans ce domaine !

Sextos

tout simplement l’envoi de messages à un·e partenaire de messages sexuellement explicites ou suggestifs. Les sextos sont un excellent moyen de maintenir la flamme dans une relation à distance ou d’ajouter du piment dans une longue relation. Évite cependant d’envoyer des messages inappropriés sur le téléphone professionnel de ton/ta partenaire et ne sextote qu’avec des gens en qui tu as confiance. Tu ne voudrais pas que tes messages privés soient partagés avec un large groupe de gens.

Sex-toys

la télédildonique englobe les sex-toys high-tech connectés via internet ou une application et qui permettent une stimulation sexuelle à distance. C’est une excellente option si tu as déjà de l’expérience avec les jouets intimes et que tu cherches à expérimenter les jeux sexuels, pour encore plus de fun. Cependant, ce n’est pas l’option la plus économique, alors fais attention en investissant.

Réalité alternative ou virtuelle

créée en 2003, Second Life est certainement la plateforme de réalité virtuelle la plus connue où de nombreuses personnes s’adonnent au cybersexe par le biais d’une large gamme d’avatars et de genres, ce qui ne serait pas possible dans le monde hors metaverse. Cela peut demander d’y investir beaucoup de temps, car tu dois bâtir ton monde Second Life, et cela peut également mener à des investissements monétaires afin d’avoir les bons systèmes et matériels pour tirer le meilleur de la plateforme.

Il y a clairement une zone grise en ce qui concerne le sexe virtuel. Cela peut devenir addictif pour certain·es, et pour d’autres, cela facilite des pratiques sexuelles impensables, dépassant toute limite. Oui, le viol existe aussi dans le metaverse. Si tu es dans une relation sérieuse et que vous voulez essayer le sexe virtuel ensemble, il est préférable d’en parler d’abord. Les zones de confort, les horaires de jeu, les forfaits téléphoniques et les questions de protection de la vie privée sont quelques thèmes à prendre en considération. L’idée n’est pas de permettre l’infidélité virtuelle. Et assure-toi de faire ce qu’il faut pour protéger tes données personnelles. Les gens peuvent se cacher derrière leurs avatars et être complètement différents dans la vraie vie. Ta sécurité est de la plus haute importance.

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Le sexe lesbien, c’est du vrai sexe

16/05/2021
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La virginité est patriarcale, c’est une construction… et totalement idiot. En tant que lesbienne de 26 ans, je trouve cela amusant que quiconque puisse remettre en question la validité du sexe lesbien… mais il est également vrai que les jeunes lesbiennes doivent souvent le définir elles-mêmes.

Quand la pénétration n’est pas la star du spectacle et que la société nous dit autre chose… nous devons décider pour nous-mêmes si nous ne sommes plus « vierges » (ou si cela importe).

Pour ma part, quand j’ai eu mon premier orgasme avec ma partenaire à 17 ans, j’ai décidé que je n’étais plus vierge et c’était tout. Ça ne me semblait pas révolutionnaire à l’époque, mais j’imagine que ça l’était, d’une certaine façon.

En décidant de cela pour moi-même, je redéfinissais ce qui était important pendant le sexe : les orgasmes, la connexion, le plaisir, l’affection, l’intimité. Et c’est valorisant.

Ce qui est intéressant, c’est que plus tard, ma première partenaire et moi-même ayant depuis pris des chemins séparés, elle a fini par coucher avec un mec… et dans son discours à elle, c’était lui qui « avait pris sa virginité ». Cela m’a clairement fait me poser des questions sur certaines choses et m’a fait me sentir plutôt insignifiante dans sa vie à elle, ce qui n’était pas cool. Mais en y repensant, maintenant que j’ai eu bien plus d’expériences avec des femmes et quelques hommes, il est encore plus évident pour moi que c’est vraiment avec elle que j’ai « perdu ma virginité ».

C’est aussi assez cool, d’une certaine façon, qu’il n’y a pas la même signification capitale pour la première fois avec le sexe lesbien. C’est assez libérant, car je n’ai vu ça comme ma « virginité » qu’avec le recul… et pas sur le moment. Ce qui nous a permis, à toutes les deux, de nous concentrer seulement sur notre plaisir, et rien d’autre.

En fin de compte, de ce que j’ai appris, le sexe est tellement plus gratifiant quand on ne se concentre pas sur une seule chose, que ce soit la pénétration ou la « virginité », et ce peu importe avec qui on couche. Le sexe lesbien est le sexe le plus intime que j’ai pu vivre et si on parvient à ignorer les idéaux hétéronormatifs externes concernant ce que le sexe devrait être, c’est également le plus libérateur.

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Sexe gay, la première fois : attentes et réalité

16/05/2021
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Two men holding each other

Le sexe, c’est bien plus que la pénétration, nous le savons. Mais c’est encore plus vrai quand il s’agit de sexe gay pour la première fois. Nous avons interrogé des hommes gays de tout âge pour parler de leurs attentes pour leur première fois avec un autre homme, comparées aux réalités qu’ils ont rencontrées.

Voyons voir ce qu’ils nous ont raconté

J’ai attendu longtemps avant de faire mon coming-out à mes parents… bien longtemps après avoir commencé à coucher avec des hommes. Aux États-Unis, les jeunes de moins de 18 ans ne peuvent pas cacher leur historique médical à leurs parents, c’est donc quelque chose à garder à l’esprit. Nous sommes la catégorie la plus à risque pour le SIDA, il est donc important de toujours utiliser des préservatifs et de faire des tests MST réguliers, tous les 3 à 6 mois. – Max, 36 ans

Le sexe, c’est émotionnel. J’avais pour habitude d’utiliser le sexe comme un exutoire pour mes frustrations causées par mes parents très conservateurs, mais je ne l’ai pas pleinement réalisé à l’époque. Avec l’âge, j’ai petit à petit compris ce que je faisais et j’ai commencé à apprécier de plus en plus le sexe. C’est une bonne chose d’être émotionnellement bien… je ne m’étais jamais attendu à ce que ce soit si important. – Ope, 27 ans

Comme la plupart des mecs, j’ai regardé beaucoup de pornos avant d’essayer le sexe anal moi-même… et le porno est clairement une version éditée et propre du vrai truc (évidemment) ! Utilisez du lubrifiant… bien plus que vous pensez, et achetez des lingettes pour après ! – Jake, 22 ans

J’étais gonflé à bloc pour ma première fois, j’avais décidé dans ma tête que j’étais prêt, mais quand le moment est arrivé, je n’ai pas pu avoir de rapport anal immédiatement. Et en y repensant, je suis content que ce fut le cas, l’anal demande beaucoup de patience et de confiance… surtout la première fois, alors ne vous inquiétez pas. Les préliminaires sont géniaux et prendre le temps m’a fait apprécier le tout encore plus. –      Enrico, 18 ans

Je pense que tout le monde devrait faire l’expérience d’être au-dessus et d’être en dessous. Quand je fantasmais sur le sexe, j’étais toujours au-dessus… mais quand j’ai essayé en étant en dessous dans la vraie vie, j’ai vraiment beaucoup aimé. Vous n’avez pas besoin de tout décider avant de commencer. – Leo, 40 ans

Tout le monde ne fait pas de douche anale avant de passer à l’acte… il y a une façon très spécifique de le faire, mais je recommanderais de bien vous renseigner si c’est quelque chose qui vous intéresse. Mais quoi que vous choisissiez, sachez que le sexe n’est pas vraiment propre, c’est impossible d’éviter ça. J’imagine que je ne savais pas vraiment ce à quoi m’attendre à ce sujet, mais je sais maintenant qu’un régime alimentaire sain et riche en fibres élimine le besoin de la douche anale, du moins pour moi. – Gus, 21 ans

Allez-y doucement ! Bon, c’est peut-être évident pour certains, mais pour moi, j’étais si excité de le faire que j’étais un peu trop enthousiasme au début. Y aller vraiment doucement n’était pas nécessairement quelque chose à quoi je m’attendais, mais c’est essentiel pour avoir une bonne expérience la première fois. – Kyle, 20 ans

Ce n’est que vers 25-30 ans que j’ai vraiment commencé à aimer l’anal. Je n’avais aucune idée de la frustration que j’allais connaître au cours des premières années. Mais essayez de ne pas vous décourager, vous deviendrez de plus en plus confiants en ce qui concerne vos talents et la réalité est que ce sera toujours de mieux en mieux. – Alessandro, 37 ans

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20 choses qu’on ne voit pas dans le porno classique

16/05/2021
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Men on top of a woman in bed while she is on her phone

On sait bien que le porno n’est pas une représentation fidèle du sexe, mais en l’absence d’une bonne éducation sexuelle, il devient difficile de séparer de façon consciente le divertissement des fausses idées sur ce à quoi devrait ressembler le sexe.

Mais ce qui rend le sexe particulièrement irréaliste dans les pornos, ce ne sont pas les faux orgasmes très sonores ni les scénarios improbables, mais ce qui se passe dans les coulisses.

Ce n’est pas vraiment ce qu’on voit, mais ce qu’on ne voit pas.

Les fantasmes influencent nos attentes, que ça nous plaise ou pas, il est donc de bon ton de faire le point sur ce qui n’est pas inclus dans le porno.

Voici une liste non-exhaustive de 20 choses qu’on ne voit pas dans le porno classique :

1. Le consentement. Les acteurs porno doivent consentir verbalement devant la caméra pour la scène qu’ils vont filmer, mais aussi signer un contrat physique. Mais dans la vraie vie, le consentement, c’est sexy ! Nous devrions tous établir des limites et nous assurer que nos partenaires sont enthousiastes à l’idée de coucher avec nous.

2. De vrais orgasmes réalistes. Qu’y a-t-il de plus sexy qu’un véritable orgasme féminin ? C’est quelque chose que l’industrie de la pornographie n’a pas encore résolu… et c’est un immense problème. En attendant, on montre des femmes ayant des orgasmes explosifs lors d’une pénétration martelée, après seulement quelques petits préliminaires. Dans la vraie vie, ce serait douloureux.

3. Le lubrifiant. La lubrification et la re-lubrification se déroulent hors caméra, et il y en a beaucoup. Mais tu ne verras jamais des acteurs porno avec un flacon dans la main. Quand deux étrangers (ou plus) ont une séance de sexe devant une équipe de tournage, ce n’est pas forcément l’atmosphère la plus propice à l’excitation. Le lubrifiant est également indispensable pendant les scènes anales.

4. La préparation anale. Si seulement le sexe anal demandait aussi peu d’efforts que ce qu’on voit dans le porno… mais la réalité est toute autre. Pour une bonne scène anale sans accrocs, il y a une longue préparation hors caméra : lubrification, entraînement anal, préparation avec plug anal, alimentation propre et lingettes.

5. Moments gênants. Le sexe peut mener à des moments gênants, des étranges conversations aux difficultés pour enlever certains vêtements.

6. Uriner après le sexe. Il est important pour les femmes d’uriner après le sexe, car cela diminue les risques d’infections urinaires et expulse les bactéries, mais tu ne verras jamais ça dans le porno.

7. L’amour. La plupart des acteurs n’ont pas une connexion profonde ou existante avec la personne avec qui ils couchent, il est donc difficile de voir à l’écran des choses telles que les éclats de rire et une vraie alchimie.

8. Le nettoyage. Dans la vraie vie, le sexe crée du désordre… et dans le porno, c’est souvent pire. Mais tu ne verras jamais une lingette ou une serviette à l’écran.

9. Les pauses hydratation. Même les stars du porno doivent boire et s’hydrater.

10.    La timidité. La plupart des intervenants sont des acteurs payés, ce qui joue bien sûr un rôle dans le fait d’apparaître à l’aise à l’écran et avec son corps.

11.    La communication. Nous avons déjà parlé du consentement initial, mais nous ne voyons pas beaucoup de communication pendant l’acte dans le porno. Il y a rarement une discussion lors d’un changement de position et les sex-toys apparaissent comme par magie.

12.    Les préservatifs. Beaucoup de scènes de sexe n’incluent pas de préservatifs, mais ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de protection en place. Les tests de MST tiennent une grande place dans le travail dans le porno, les acteurs doivent être testés toutes les deux semaines. On ne voit pas non plus si les personnes à l’écran prennent la pilule ou ont un stérilet.

13.    Les poils pubiens. On en voit rarement.

14.    Le vaginisme. Une contraction musculaire involontaire qui empêche le sexe vaginal, cela arrive parfois et ça peut être tout à fait normal, mais tu ne le verras jamais à l’écran.

15.    Les troubles de l’érection. C’est la même chose avec les troubles de l’érection, tu ne verras jamais un homme avoir du mal à devenir dur, ne pas atteindre une érection totale ou éjaculer de manière précoce.

16.    Le sexe pendant les règles.

17.    Les discussions se terminant sur « tu n’en auras pas ». Ça ne ferait pas du bon porno.

18.    Prendre du temps pour elle. 15 minutes pour du sexe oral ne semble pas être au programme, mais prendre du temps pour ton/ta partenaire devrait être une pratique standard dans la vraie vie.

19.    Le vrai plaisir et l’excitation. L’excitation et le plaisir peuvent demander du temps et, souvent, une certaine connexion entre les partenaires, deux choses que le porno montre rarement.

20.    Les sex-toys. Des jouets tels que les plugs pour la préparation anale et l’utilisation d’un vibromasseur pendant les rapports hétéro ne sont généralement pas montrés. De manière générale, les jouets facilitant le plaisir du/de la partenaire recevant ce plaisir, juste pour son plaisir à lui/elle, ne sont pas montrés.

Et juste au cas où tu aurais besoin d’un dernier rappel… le porno, ce n’est PAS le sexe de la vraie vie et il ne faut pas s’en servir comme modèle pour du « bon sexe ». Il y a beaucoup plus à explorer

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20 questions qui rendent le consentement sexy

16/05/2021
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Il n’y a rien de plus sexy qu’un consentement enthousiaste, et sans pour autant que ça plombe l’ambiance, malgré ce que certains pourraient penser.

“Voici 20 questions qui prouvent à quel point le consentement, ça peut être sexy”

1.       Je peux t’embrasser ?

2.       Toute la soirée, je n’ai eu qu’une seule envie : t’embrasser. Je peux ?

3.       Tu peux m’embrasser si tu veux…

4.       C’est le moment où on s’embrasse ?

5.       Tu veux bien ?

6.       Ça te dérange si je te touche là ?

7.       Ça te dérange si je pose ma main ici ?

8.       Est-ce que ça te plairait, si je t’embrassais ici ?

9.       Veux-tu que j’utilise ma bouche ?

10.    Hoche la tête si tu veux que je continue…

11.    Souris si tu veux que je continue…

12.    J’adore ce soutien-gorge… je peux l’enlever ?

13.    Qu’aimerais-tu que je te fasse ?

14.    Dis-moi ce à quoi tu pensais quand nous avons parlé sexe pour la première fois. Est-ce que c’est ce que tu veux que je fasse ?

15.    Où aimerais-tu que je te touche ?

16.    J’adore [activité]. Ça te plairait ?

17.    Quel est ton fantasme ? Voudrais-tu essayer ?

18.    Ça te plaît quand je fais ça avec ton/ta [insérer partie du corps] ?

19.    Tu aimes cette position ?

20.    (Ce n’est pas vraiment une question) Mais fais-le/la te le demander ! Transforme toute question en consentement affirmatif en retenant toute activité de plaisir qui se déroule jusqu’à ce que ton/ta partenaire te demande de continuer.

Et n’oublie pas, si ton/ta partenaire n’apprécie pas les choses autant que toi, arrête-toi et vois pourquoi.

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Sexe trans : questions et réponses

17/04/2021
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Il y a beaucoup de désinformation et un grand manque d’informations pour les ressources sexuelles impliquant le sexe trans et l’expérience trans. D’une certaine façon, c’est bien. Cela nous force à communiquer ouvertement avec nos partenaires… et c’est ce qui nous rapproche.

Indépendamment du type de relation, tout le monde devrait être attentif quand on en vient au sexe avec un(e) nouveau/nouvelle partenaire. Quand on est prêt(e)s à s’informer, il peut se passer de belle choses. Et c’est vraiment le meilleur moyen de débuter toute nouvelle relation.

Bien, c’est parti pour la première question. Deux membres de la communauté trans répondront et, espérons-le, aideront à apaiser les angoisses en ce qui concerne le sexe trans.

Q: Je sors depuis peu avec une femme trans et elle est parfaite. Je suis cis et je suis un peu nerveux, parce que nous n’avons pas encore couché ensemble et je ne sais pas à quoi m’attendre. Des conseils sur la façon de parler avec ma partenaire ?

A: Tout d’abord, je trouve que c’est super, c’est vraiment comme ça qu’on devrait approcher les choses quand on est avec une nouvelle personne. Et en tant que femme trans moi-même, je suis là pour dire que les corps des trans sont terriblement stigmatisés, il n’y a pas beaucoup de ressources à notre sujet. D’ailleurs, la plupart des personnes transgenres ne savent pas elles-mêmes par où commencer pour se donner du plaisir, alors je te félicite de faire le premier pas, si important !

Quelques conseils que je peux donner comme ça, c’est de ne jamais rien présupposer en ce qui concerne les parties génitales d’une personne transgenre. Par exemple, les statistiques montrent que la plupart des hommes trans n’ont pas subi de chirurgie de réassignation, ce qui veut dire que leurs parties génitales ne correspondent alors pas à leur identité de genre en tant qu’homme. Ainsi, une personne peut avoir un vagin mais décider de l’appeler autrement. Les personnes trans utilisent souvent des mots différents et non genrés pour leurs parties génitales, ce qui correspond alors plus à leur expérience. En résumé, si tu ne présupposes pas, tout ira bien. Reste ouvert et suis le mouvement.

Q. “Garde un esprit ouvert et vas-y sans aucune attente” – Jane, 22

A: Salut ! (Là, c’est la perspective d’un homme transgenre). Je voulais dire que c’est vraiment cool que tu essaies de t’informer. Et j’ai clairement des conseils que j’aimerais partager avec le monde cis dans son ensemble quand il s’agit de sexe trans, alors voilà :

  • le sexe ne se limite pas à nos parties génitales. Explorez les baisers, les caresses… parlez de ce qui vous excite… c’est aussi une question de préliminaires, de renforcer l’intimité et d’apprendre à connaître votre partenaire… et pas forcément une question d’atteindre l’orgasme le plus rapidement possible.
  • Soyez conscients du corps que vous habitez. Ce que je veux dire, c’est, (en tant que personne cis) soyez conscients de la façon dont vous vous présentez devant votre partenaire trans. Les paroles d’un homme cis à un homme trans (ou d’une femme cis à une femme transgenre) au sujet de ses parties génitales (par exemple) ont beaucoup de poids.Personnellement, j’étais très complexé alors que mon corps était en transition. Ainsi, tout ce que la personne avec qui j’étais faisait pour me mettre plus à l’aise pendant nos rapports était vraiment apprécié.
  • En cas de doute, demandez. On comprend qu’il y a beaucoup de questions concernant le corps transgenre… on se les pose nous-mêmes tout le temps. Parlez simplement avec votre partenaire et ne présupposez rien. La dysphorie de genre nous affecte touche différemment et les rapports sexuels peuvent avoir différentes significations. Personnellement, un homme qui me touche la bite, ça me coupe l’envie. J’ai des amis pour lesquels le sexe anal est hors de question ou qui ne peuvent simplement pas quand il s’agit de sexe oral. Alors demandez et tout ira bien.
“En cas de doute, demandez. La communication est la base pour du bon sexe.”
Anwar, 31 ans

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La construction de la virginité

17/04/2021
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Soyons clairs. La virginité est un concept… une construction, entièrement créée par notre société… avec une histoire très longue et complexe en ce qui concerne le pourquoi du comment. Et chaque génération a eu sa propre relation avec.

À notre époque, perdre sa virginité ou « perdre sa fleur » est encore considéré comme une étape majeure, que la plupart des gens sont ravis de cocher sur leur liste. Mais ça commence doucement à changer, pour la première fois depuis longtemps.

Aujourd’hui, encore plus qu’avant, nous sommes moins définis par notre âge, notre sexualité ou notre genre… à la place, nous sommes définis par notre état d’esprit. Et si plutôt que de nous concentrer autant sur l’acte en lui-même, nous nous dirigions tous vers un grand changement collectif par lequel chacun place son propre plaisir personnel au premier rang. Oh, quel monde merveilleux ce serait…

Bien, dans l’esprit du progrès, dissipons donc quelques mythes courants, ou moins courants, de la première fois avec un petit jeu de…

1. U

n hymen intact fait qu’une personne est vierge.Faux.

Tout d’abord, il y a des femmes qui naissent sans hymen, c’est entièrement sans danger pour leur santé et cela ne veut pas dire qu’il leur manque quelque chose. Les tampons, le sang et les doigts peuvent passer facilement dans le vagin sans endommager l’hymen. Quand une femme a un rapport sexuel avec pénétration pour la première fois, l’hymen ne disparaît pas, il s’étire tout simplement.

Cela va totalement à l’encontre du langage que nous utilisons quand nous parlons de virginité. La vérité, c’est que rien de physique n’est « perdu »… aucun changement biologique n’affecte nos corps.

2. La virginité n’est pas un terme médical

Vrai !
L’Organisation Mondiale de la Santé déclare que les « tests de virginité » sont une violation des droits humains. C’est parce que médicalement, on ne peut pas dire si quelqu’un a eu des rapports sexuels juste en regardant le vagin. Chaque hymen est différent… certains sont perforés, certains sont en forme de donut, certains sont à peines visibles. Ce qui veut dire qu’il ne peut pas y avoir de standard pour déterminer la pénétration.

Même l’association américaine des obstétriciens et gynécologues (American College of Obstetricians and Gynecologists) confirme qu’un examen médical précis pour la virginité n’existe tout simplement pas.

3. On perd sa virginité quand on a un rapport sexuel vaginal avec pénétration, avec un pénis.

C’est faux.
La virginité est hétéronormative, en raison du fait que le sexe vaginal avec pénétration est la seule forme de sexe légitimée dans notre société. Cela signifie que le concept de virginité exclut la communauté LGBT par définition… insinuant de manière inhérente que le sexe dans la communauté LGBT est « moindre » et pas aussi légitime. L’homosexualité est présente dans la plupart des espèces… et pourtant les humains sont les seuls qui doivent encore l’accepter pleinement.

4. Il vaut mieux attendre avant d’utiliser des sex-toys.

Ça aussi, c’est faux !
Encore une fois, les tampons, le sang et les doigts peuvent passer facilement dans le vagin sans endommager l’hymen. Cela dit, quelques-uns des meilleurs sex-toys pour les femmes sont prévus pour un usage externe et n’ont pas à s’aventurer à l’intérieur du vagin. Alors prends un peu de lubrifiant et poursuis ton envie de t’amuser avec des sex-toys… découvrir ce que tu aimes avant d’impliquer un(e) partenaire est un excellent moyen de rendre le sexe avec elle/lui encore meilleur quand l’heure viendra.

5. Le concept de virginité perpétue un cycle de honte

Ouais, absolument vrai.
La pureté est un concept… tout comme l’est la virginité. Ces deux idées sont dangereusement liées, créant un cercle de honte pour les personnes pourvues d’un vagin. On apprend aux femmes, dès leur plus jeune âge, que la « pureté » est quelque chose de sacré à conserver. Et que quand une femme a un rapport sexuel pour la première fois, ça doit être douloureux… qu’il y aura un saignement (faux et faux, d’ailleurs). Ce concept de pureté n’existe simplement pas pour les hommes. Il y a un nombre infini de raisons culturelles qui contribuent à l’inégalité des orgasmes et ce cycle de la honte, mais elles semblent toutes découler de notre déni du plaisir féminin. Notre société juge les femmes qui aiment le sexe, ont des rapports sans sentiments amoureux et ont de multiples partenaires sexuels. Et pourtant, pouvoir communiquer ouvertement avec son/sa partenaire est la clé pour atteindre l’orgasme.

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Masturbation : révélation du genre

17/04/2021
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Pourquoi la masturbation est-elle principalement vue comme une chose masculine ?

Les jeunes hommes sont affublés d’une réputation de longue date les voyant comme les masturbateurs les plus avides au monde, mais qu’en est-il de leurs homologues féminines ? Déballons quelques stéréotypes sur la masturbation liés au genre en regardant les données partagées lors de récentes études sexuelles.

Une nouvelle étude publiée dans le Journal of Sex Research (Journal sur la recherche sexuelle) suggère (probablement de façon peu surprenante) que les jeunes hommes et les jeunes femmes ont des habitudes de masturbation assez comparables.

L’étude sur le plaisir solitaire a compilé les résultats d’enquêtes auprès de 1 452 hommes et 1 566 femmes âgés de 18 à 22 ans. Et bien qu’évidemment il y avait quelques différences selon les genres, le résultat général de l’étude affirme « [qu’]une large proportion d’hommes et de femmes ont reporté des expériences similaires

Par exemple, les garçons commencent généralement à se masturber à un âge de 12,5 ans contre 13,7 ans pour les filles, en moyenne. Dans le même temps, 95,4 % des hommes et 86,8 % des femmes ont admis avoir recours à l’imaginaire et aux fantasmes pendant la masturbation.

L’étude a également tordu le coup à l’idée que « les femmes ont besoin de jouets pour décoller ». Seulement 8 % des femmes environ, contre 1,4 % des hommes, ont dit avoir amené des objets au lit pour leurs plaisirs solitaires.

Encore une fois, ces nombres ne correspondent pas toujours à 100 % et varient selon les pays, mais les différences restent bien plus infimes que notre société voudrait nous le faire croire.

Une étude menée en Suède, où les attitudes envers le sexe et le genre sont parmi les plus progressistes au monde, a trouvé des statistiques encore plus similaires, peu importe le genre. C’est sans aucun doute dû au fait que là-bas, il y a de moins en moins de honte sexuelle associée au plaisir féminin et au corps des femmes. Nous pouvons le voir dans la langue suédoise avec le mot klittra, signifiant masturbation féminine, ayant été ajouté à la nouvelle liste officielle des mots du conseil de la langue suédoise en 2015.

Quand la société commence à accepter la masturbation féminine comme l’égale de la masturbation masculine… tout aussi agréable, tout aussi fréquente, tout aussi normale, alors nous arriverons vraiment quelque part. Peut-être alors que les inégalités de l’orgasme appartiendront au passé.

Mais aujourd’hui, notre travail est loin d’être terminé. Non seulement pour éveiller les consciences sur son existence, mais aussi pour explorer les profondes et complexes raisons pour lesquelles il est si difficile pour les femmes de demander et de recevoir des orgasmes.

Nous devons donner aux gens les outils dont ils ont besoin pour explorer leur propre plaisir sexuel, ainsi que la confiance pour en parler avec leurs partenaires et avec eux-mêmes.

L’égalité sexuelle commence par l’acceptation de la valorisation féminine et du plaisir des femmes…

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La normalisation des fellations et la censure du plaisir féminin

17/04/2021
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Le cunnilingus subit plus de censure que les fellations et les scènes de viol.

Rendons-nous bien compte.

Mais qu’y a-t-il de si menaçant dans le plaisir féminin ? La sexualité féminine semble être la source d’une grande confusion… ainsi que d’un certain type d’anxiété nerveuse incitant à la censure et à la violence. Hollywood semble être rempli de comités de censure qui semblent adorer la violence, mais ne supportent pas l’expression de toute forme de plaisir sexuel féminin.

C’est un sujet particulièrement intéressant… parce que malgré une perception culturelle dominante laissant penser que les hommes hétéro n’aiment pas offrir un plaisir oral à leurs partenaires, les nombres suggèrent en fait tout autre chose. Les jeunes hommes hétérosexuels rapportent eux-même aimer à la fois donner et recevoir du plaisir oral, alors, qu’en est-il ?

Comment les fellations sont-elles devenues normales tandis que le plaisir féminin subit la censure ?

Tout cela commence avec le tabou du plaisir féminin. Il y a un nombre infini de raisons culturelles qui contribuent à l’inégalité des orgasmes (et de la disparité du sexe oral à l’écran), mais elles semblent toutes découler de notre déni du plaisir féminin.

Tout d’abord, l’éducation sexuelle ne se concentre pas vraiment sur le plaisir. En grandissant, notre définition du sexe commence avec un homme ayant une érection et se termine par l’éjaculation. Notre société juge les femmes qui aiment le sexe, ont des rapports sans sentiments amoureux et ont de multiples partenaires sexuels. Même le fait d’acheter des préservatifs est encore moins accepté pour les femmes.

Le langage raconte une histoire similaire. Il y a de nombreux termes en argot pour la fellation, mais beaucoup moins pour le cunnilingus. Nous utilisons les mots sexe et rapport de façon interchangeable et la stimulation clitoridienne est considérée comme un préliminaire, ne faisant pas partie de l’acte principal. Nous avons un grand nombre de surnoms pour le pénis, mais peu pour le clitoris. Tout cela résulte en de la désinformation et la normalisation de certains actes par rapport à d’autres (fellations).

Que faudrait-il donc pour normaliser le sexe oral (à l’écran tout du moins) ? Le monde du rap offre une étude de cas intéressante sur les relations. Il y a encore quelques années, il y avait beaucoup de « Don’t eat the pussy and play these hoes » (bouffe pas la chatte et joue avec ces salopes), et maintenant Lil Wayne promet tout autre chose : « turn that thing into a rainforest, rain on my head, call it brainstorming » (transforme ça en forêt tropicale, fait pleuvoir sur ma tête, on dira qu’il y a une tempête sous mon crâne). En gros, il semble qu’il y a eu un changement du jour au lendemain. Les rappeurs ont maintenant la permission de chanter leur amour de la lèche, pour mettre en avant les rapports sexuels réciproques qu’ils avaient déjà. Nous ne pouvons qu’espérer que Hollywood suivra bientôt.

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5 raisons de donner une chance au sexe pendant les règles

17/04/2021
minutes
de lecture

Trop peu de gens profitent de rapports sexuels pendant leurs règles !

D’après une étude récente, de nombreuses femmes rapportent que la semaine de leur règle, le sexe n’est pas au programme. Et nous le comprenons… plus ou moins. Le sexe pendant les règles, ce n’est pas très propre, et tout le monde ne se sent pas assez à l’aise pour se déshabiller tout en souffrant de ballonnements et de crampes.

Cependant, il y a de nombreuses vraies raisons de passer outre. Le sexe pendant les règles a d’énormes avantages pour la santé, et plus important encore, ça peut aider les femmes à se sentir bien physiquement tout en se sentant bien dans leur tête et dans leur couple. Certains produits peuvent même aider à minimiser le côté sale tout en intensifiant le plaisir.

Comptons donc les raisons pour lesquelles le sexe pendant les règles peut être si bénéfique

1. Moins de crampes.

Oui, tu l’auras lu ici en premier. Les crampes menstruelles sont causées par des contractions rythmiques dans l’utérus… un genre de contraction du muscle pelvien similaire à celle qui se produit pendant un orgasme. Il a été prouvé que cela réduit la douleur au niveau du pelvis, il y a donc de bonnes chances que tes crampes disparaissent complètement. Des femmes ont même rapporté qu’avoir un orgasme soulage les migraines dues aux règles. Bingo !

2. Des règles plus courtes.

C’est une véritable astuce pour une meilleure vie. En plus de réduire la longueur de tes règles (les contractions du pelvis pendant l’orgasme facilitent le passage du contenu de l’utérus), le sexe pendant les menstruations peut également créer un état d’excitation plus élevé. De nombreuses femmes rapportent avoir un désir plus élevé pendant leurs règles. C’est sûrement dû aux fluctuations hormonales et au flux sanguin plus élevé, mais pourquoi ne pas profiter de cette libido augmentée ? Au cours d’une vie, une femme aura ses règles pendant un total de six ans et demi. Quand on regarde les choses sous cet angle, ça semble être vraiment une très longue période pendant laquelle on se refuse du plaisir !

“Prends une lingette et fonce, tu me remercieras plus tard !”
Nikki, 33 ans

3. Lubrifiant gratuit.

Cela peut sembler évident, mais de nombreuses femmes disent que le sexe pendant cette période semble encore mieux que d’habitude, car il n’y a pas de soucis concernant la sécheresse ou le besoin d’utiliser du lubrifiant. C’est génial pour toutes les parties dans l’affaire, car le sexe pendant les règles signifie que tout est naturellement plus humide. « Conseil de pro… quand j’ai mes règles, le sexe dans la douche est ma méthode de prédilection, car le nettoyage n’est jamais un problème.

4. Orgasmes et endorphines En plus de réduire les crampes, les orgasmes sont également excellents pour l’inconfort et la fatigue généraux qui vont souvent de paire avec les règles. Les orgasmes déclenchent une puissante décharge d’agents chimiques dans le cerveau, que l’on appelle endorphines, qui aident à remonter le moral

et à réduire la douleur, un grand plus si tu te sens fatiguée, irritable ou juste patraque. Apprends-en plus sur l’importance de l’orgasme féminin ici en lisant cet article sur l’inégalité des orgasmes (Choisir le Bon Préservatif).

5. Moins de stress et un meilleur sommeil.

Les endorphines libérées pendant l’orgasme font également des merveilles pour baisser les niveaux de stress. Des études démontrent qu’avoir des rapports sexuels fréquents a pour résultat une baisse des pics de la tension et une meilleure gestion du stress. Le sexe pendant les règles est un excellent moyen de se sentir plus proche de son/sa partenaire, de renforcer la relation, d’augmenter l’intimité et d’avoir une meilleure confiance en soi.

Mais ne nous crois pas sur parole, essaie par toi-même !

Pillow talk

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